
Le 24 Mai 2016, je suis prise de douleurs dans le bas du ventre.
Je suis allée voir mon médecin qui pensait à une colique néphrétique. Il m’a conseillé de me rendre à la clinique le plus rapidement possible.
Mais après un scanner et d’autres examens, il s’avère que c’était plus grave qu’une colique. Les médecins n’ont pas tout de suite posé le mot « cancer » mais ont fait comprendre que c’était une possibilité. L’opération a eu lieu le lendemain. Les médecins m’ont retiré un ovaire et un ganglion d’un peu plus de dix centimètres.
Le 30 Mai, les médecins m’ont annoncé que j’avais un cancer des ovaires de stade 4.
Les médecins n’ont pas tout de suite posé le mot « cancer » mais ont fait comprendre que c’était une possibilité.
Lorsque le médecin me l’a annoncé, j’étais seule dans ma chambre. J’avais du mal à y croire, la veille de mes douleurs, je faisais encore du sport… Je me suis dit : « si rapidement ? Comment ont-ils pu le déterminer si vite ? » Mais les marqueurs du cancer des ovaires sont faciles à détecter et le chirurgien m’a annoncé que les miens étaient hauts.
J’ai donc appelé mon conjoint, ma sœur ainsi que ma patronne.
L’annonce à ma maman qui est très sensible et qui s’occupe tout le temps de nous me paraissait trop dur. J’ai donc demandé à ma sœur de le faire.
J’ai eu de la chance, ma famille a bien entendu la chose et j’ai reçu le soutien de tout le monde, y compris mes amis et mes collègues.
Les enfants ça a été un peu plus dur, on ne savait pas comment leurs dire. Au début, c’était vraiment difficile, donc j’avais juste dit à mon fils que sa maman était malade. Puis les hospitalisations se sont enchaînées, j’ai donc préféré lui dire clairement les choses et poser le mot cancer.
Pour la plus petite, elle n’avait même pas deux ans. Elle ne parlait pas encore.
J’ai acheté des livres comme « Maman Girafe est malade » qui m’ont beaucoup servi. Par exemple, lorsque la girafe perd ses tâches, c’est la maman qui perd ses cheveux.
Les enfants ça a été un peu plus dur, on ne savait pas comment leurs dire.
Ça faisait un peu moins d’un an que j’avais changé d’entreprise. Je suis restée 4-5 mois juste avec les indemnités sociales. Ça m’a bien servi, car à cause du changement d’entreprise, je ne touchais pas mon salaire.
Mais avec mon conjoint, nos revenus étant suffisamment corrects, ça n’a pas trop impacté notre mode de vie.
Avec mon conjoint, nos revenus étant suffisamment corrects, ça n’a pas trop impacté notre mode de vie.
Le plus marquant reste ma première chimiothérapie. Je n’étais pas prête du tout, j’avais très peur.
Les médecins m’ont rassurée avec leurs explications.
Et puis je suis allée voir un acupuncteur. J’ai fait des séances avant chaque chimio, cela m’a fait beaucoup de bien.
Il m’a aussi conseillé de changer de régime alimentaire, en évitant le gluten et les lactoses.
Je suis allée voir un acupuncteur. J’ai fait des séances avant chaque chimio, cela m’a fait beaucoup de bien.
Ça faisait un peu moins d’un an que j’avais changé d’entreprise. Je suis restée 4-5 mois juste avec les indemnités sociales. Ça m’a bien servi, car à cause du changement d’entreprise, je ne touchais pas mon salaire.
Mais avec mon conjoint, nos revenus étant suffisamment corrects, ça n’a pas trop impacté notre mode de vie.
Je suis restée 4-5 mois, juste avec des indemnités sociales.
J’aimerai bien reprendre le travail. Et puis j’anime un blog qui me permet de donner des informations sur mon parcours.
J’ai envie d’aider les gens qui se retrouvent dans la même situation que moi. Donc je parle de tout, de produits de beauté, de nutrition et même de sport.
De plus, je veux continuer à m’investir dans la prévention du cancer et en particulier avec les enfants.
J’ai envie d’aider les gens qui se retrouvent dans la même situation que moi.